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"Quand j'étais petite, les frontaliers, ça n'existait pas"

Lotti et Daniel Masoni évoquent leur enfance, un temps où on travaillait et on consommait là où on habitait.

31 déc. 2012, 00:01
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Les souvenirs de Lotti au Locle:

Prochaine édition le 3 janvier: l'argent

Suite de notre série consacrée aux souvenirs de Lotti, incontournable figure de la Mère-Commune où elle a passé toute sa vie (lire notre édition du 3 novembre dernier). Aujourd'hui, son frère Daniel et elle évoquent les rapports d'alors avec la France voisine.

"C'est bien simple, quand j'étais petite, les frontaliers, ça n'existait pas", affirme Lotti. " Les premiers à arriver, en 1950, c'était des maçons italiens, Mais des Français, il n'y en avait pas. Les premiers qu'on a eus, c'étaient des scieurs de bois". "Des stagiaires", précise Daniel, " parce qu'à l'époque pour employer des étrangers, il fallait demander une autorisation pour une année, éventuellement renouvelable. Il y avait des quotas, et si le panier était plein, c'était pas possible."

La semaine de 70 heures

Dans la boulangerie familiale, les Masoni reçoivent des stagiaires envoyés par l'école professionnelle...

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