Les souvenirs de Lotti au Locle:
Prochaine édition le 3 janvier: l'argent
Suite de notre série consacrée aux souvenirs de Lotti, incontournable figure de la Mère-Commune où elle a passé toute sa vie (lire notre édition du 3 novembre dernier). Aujourd'hui, son frère Daniel et elle évoquent les rapports d'alors avec la France voisine.
"C'est bien simple, quand j'étais petite, les frontaliers, ça n'existait pas", affirme Lotti. " Les premiers à arriver, en 1950, c'était des maçons italiens, Mais des Français, il n'y en avait pas. Les premiers qu'on a eus, c'étaient des scieurs de bois". "Des stagiaires", précise Daniel, " parce qu'à l'époque pour employer des étrangers, il fallait demander une autorisation pour une année, éventuellement renouvelable. Il y avait des quotas, et si le panier était plein, c'était pas possible."
La semaine de 70 heures
Dans la boulangerie familiale, les Masoni reçoivent des stagiaires envoyés par l'école professionnelle...