Chiens policiers, entrée bien gardée et rideaux obscurcissant les fenêtres: c’est le décor toujours aussi exceptionnel de l’affaire Chrome, un an après. Certes le procès n’a plus lieu à l’hôtel de ville de La Chaux-de-Fonds, mais au château de Neuchâtel, depuis ce mardi. Et le tribunal et les juges ne sont évidemment plus les mêmes, puisque c’est la Cour pénale qui doit se pencher sur le premier verdict.
Mais c’est toujours la même affaire, ses 20’000 pages de dossier, l’intervention contestée d’un agent infiltré, un feuilleton judiciaire émaillé de plus de 30 recours… Les quatre prévenus sont défendus par les mêmes mandataires. Et, en face, la même procureure, Nathalie Guillaume-Gentil Gross, qu’ils ont tenté de faire récuser après le verdict d’octobre 2018.
Condamné à huit ans ferme, seul le principal prévenu, «Sonny», est encore en prison. Malgré les 5 kilos de cocaïne que ce dernier a fournis à la taupe...