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Affaire «Chrome»: «L’agent infiltré a bousillé la vie d’une famille»

Le procès en appel de l’affaire Chrome, ce trafic de drogue qui a défrayé la chronique judiciaire l’an dernier dans le canton, se tient sur trois jours au château de Neuchâtel, devant la Cour pénale. Les quatre prévenus ont été entendus par les juges.

09 oct. 2019, 05:30
La saisie de 120 kilos de cocaïne dans le port de Brême a été l’élément déclencheur de l’enquête.

Chiens policiers, entrée bien gardée et rideaux obscurcissant les fenêtres: c’est le décor toujours aussi exceptionnel de l’affaire Chrome, un an après. Certes le procès n’a plus lieu à l’hôtel de ville de La Chaux-de-Fonds, mais au château de Neuchâtel, depuis ce mardi. Et le tribunal et les juges ne sont évidemment plus les mêmes, puisque c’est la Cour pénale qui doit se pencher sur le premier verdict.

Mais c’est toujours la même affaire, ses 20’000 pages de dossier, l’intervention contestée d’un agent infiltré, un feuilleton judiciaire émaillé de plus de 30 recours… Les quatre prévenus sont défendus par les mêmes mandataires. Et, en face, la même procureure, Nathalie Guillaume-Gentil Gross, qu’ils ont tenté de faire récuser après le verdict d’octobre 2018.

Condamné à huit ans ferme, seul le principal prévenu, «Sonny», est encore en prison. Malgré les 5 kilos de cocaïne que ce dernier a fournis à la taupe...

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