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Première étape en vue du mariage des deux communes

Le législatif loclois a accepté ce soir la création d'une commission intercommunale chargée d'élaborer une convention de fusion avec les Brenets.

28 mars 2018, 21:08
La noce des Brenets et du Locle à l'étude.

On n’en est pas encore à célébrer les noces du Locle et des Brenets. «L’organisation du mariage prendra du temps», a illustré le Parti Libéral Radical ce soir au Conseil général du Locle. Mais une première étape, formelle, a été franchie avec la validation, à l’unanimité, du rapport sur la création d’une commission intercommunale occasionnelle chargée d’élaborer une convention de fusion entre les communes. 

Le peuple votera en 2019

Le projet de fusion a été lancé sur demande de la commune des Brenets, «avec laquelle Le Locle collabore déjà étroitement dans maints secteurs : aménagements du territoire, forêts, aide sociale, instruction publique, transports publics etc.», a rappelé le président de la Ville Cédric Dupraz. Mais la petite taille de la prétendante a fait tiquer le POP. «Le rapport est de 1 à 9, ce déséquilibre risque d’être porteur à terme de beaucoup de frustration», a prévenu Jean-Marie Rotzer. Par ailleurs, toute l’administration communale risque d’être concentrée sur le Locle, les exemples du Val-de-Travers et du Val-de-Ruz sont très parlants.» Pas convaincu par «la concrétisation plus qu’aléatoire des entités précités, et des arguments économiques entre poudre aux yeux et miroirs aux alouettes», le POP a néanmoins soutenu, à l’instar de l’ensemble des partis, la création de la commission. «Car si la fusion devait se réaliser, mieux vaut qu’elle soit bien préparée». 

Aux Brenets aussi, c'est à l'unanimité que les conseillers généraux viennent de dire oui à la création d'une commission intercommunale chargée de se pencher sur le projet de fusion. Six membres ont été désignés pour y travailler. Autant du côté du Conseil communal que du législatif, les membres ont insisté sur la nécessité d'y faire participer toute la population. "Notamment via des groupes de travail", a indiqué le conseiller communal Philippe Rouault.

Benoît Couchepin, qui accompagne le processus d'étude d'une fusion entre la Mère-Commune et les Brenets, était présent ce soir lors de la séance du Conseil général. Il a déclaré être conscient qu'il faudra penser, ultérieurement, à créer des outils démocratiques sur mesure pour les citoyens  brenassiers. "Aujourd'hui pour lancer un référendum, 100 signatures leur suffisent. Demain, si fusion il y aura, un bien plus grand nombre de paraphes leur sera nécessaire."

La décision finale reviendra aux citoyens, en 2019. D’ici là, charge à la commission d’identifier les problématiques et conséquences pour les deux villes et de démontrer s’il est pertinent ou non de fusionner. 
 

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