Moins polluantes, les nouvelles énergies ne sont pas pour autant purgées de potentiels arnaqueurs, sur un marché de plus en plus tendu. Un couple de petits propriétaires chaux-de-fonniers en fait l’amère expérience. «On a voulu faire de l’écologie et maintenant, on est ruinés», témoigne Abdendi Oubenali, 71 ans.
Au moment d’abandonner le mazout – «nous avons renoncé à changer le brûleur de la chaudière» – et de choisir une pompe à chaleur, lui et son épouse Janie ont voulu favoriser une entreprise régionale. Aujourd’hui, ils se rendent compte que leur volonté de bien faire l’a emporté sur la prudence.
«Ils inspiraient confiance, ils venaient avec de la famille. Ils avaient l’air sérieux, nous vantaient des produits maison, des améliorations de leur invention. Et comme on n’y connaît rien en technique…»
Il y...