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Poisson d'avril: les jeunes Locloises craquent pour les travailleurs frontaliers

Le nombre de mariages «mixtes» a explosé ces dernières années.

01 avr. 2016, 00:16
ZUR DEBATTE DES NATIONALRATS UEBER DIE VOLKSINITIATIVE "FUER EHE UND FAMILIE - GEGEN DIE HEIRATSTSTRAFE" STELLEN WIR IHNEN DIESES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG: Urs and Viviane I. get married at the Protestant Church in Affeltrangen in the canton of Thurgau, Switzerland, pictured on August 22, 2009. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

 SCHWEIZ BUNDESRAT DEBATTE HEIRATSSTRAFFE

On a beaucoup entendu les Loclois pester contre les frontaliers ces dernières années, que ce soit à cause du trafic ou de l’emploi. Mais force est de constater qu’ils font tout de même des heureuses.

Selon une enquête publiée au début de cette année par le Laboratoire de Sociologie et d’Anthropologie (LaSA-UFC) de l’Université de Bourgogne -Franche-Comté, on enregistre de plus en plus de mariages entre Neuchâtelois et Francs-Comtois. Détail piquant: les statistiques montrent que ce sont les Locloises qui changent la donne. Elles sont en effet de plus en plus nombreuses à trouver un époux de l’autre côté de la frontière.

Trois fois plus qu’il y a cinq ans

Ainsi, alors qu’on n’enregistrait que 3% de mariages entre ressortissants de la Mère-Commune et Français, jusqu’il y a encore cinq ans, on en a relevé près de 14% en 2015. Un pourcentage plutôt élevé, quand on sait qu’environ 5% seulement...

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