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Poignante, tendre et effrontée, «La main de Leila» conte une romance dans l’Algérie des années de plomb

Un «Romeo et Juliette» sur fond d’islamisme et de révolution.

22 févr. 2018, 00:01
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La puissance de la poésie en réponse à la violence de l’Histoire... C’est le pari réussi par deux jeunes auteurs comédiens: Aïda Asghardzadeh (Iran) et Kamel Isker (Kabylie). Le duo, établi à Paris, nous conte une romance à l’orientale dans l’Algérie des années de plomb. Oui, une bluette.

Nous sommes en 1988, au seuil de la guerre civile. Dans son garage transformé en salle de spectacle clandestin, un jeune homme, Samir (Kamel Isker), rejoue les plus grands baisers du cinéma censurés par l’Etat. Une jeune fille, Leila (Aïda Asghardzadeh), s’est glissée parmi le public strictement masculin. Et bien sûr, la belle, qui n’est autre que la fille d’un des généraux les plus redoutés du pays, tombe follement amoureuse du théâtreux...

Hymne à la récup’

Le conte, car c’en est un, est rythmé par le jeu des deux jeunes acteurs, flanqués d’un troisième larron, Azize Kabouche. Rien que pour cet extraordinaire...

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