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Plutôt fan du terrain de foot des Foulets, le Conseil général de La Chaux-de-Fonds

Mardi soir, le législatif a plébiscité le projet de rénovation du centre sportif des Foulets, avec son futur gazon artificiel.

06 févr. 2019, 11:35
Gérard Prétôt, le président du FC Etoile-Sporting, locataire des installations des Foulets.

Le «match» s’est joué devant du public. On a reconnu plusieurs habitants du quartier des Foulets, lors du Conseil général de La Chaux-de-Fonds, mardi soir.

Le suspense n’a pas duré longtemps. Et le résultat est sans appel: 33 voix favorables pour une seule abstention. Le législatif chaux-de-fonnier a largement accepté la réhabilitation du centre sportif des Foulets, devisée à près de 2 millions de francs.

Gazon synthétique dès l’automne prochain

La pelouse naturelle devrait donc faire place à un gazon synthétique, dès l’automne prochain. Le projet est presque le même que celui accepté en 2014, avant qu’il soit freiné par l’opposition des voisins puis gelé à cause de la situation financière de la Métropole horlogère.

Comme on peut jouer quatre fois plus au foot sur des faux brins d’herbe que sur des vrais, les riverains craignent pour leur tranquillité.

Katia Babey, la conseillère communale en charge des Sports, a tenté de les rassurer: la Ville a toujours l’intention de les rencontrer, afin d’élaborer une convention qui limite les désagréments pour le voisinage.

«Contribuables fortunés»

Les groupes politiques ont assez clairement choisi leur «équipe», mardi soir: en l’occurrence, ils soutiennent le FC Etoile-Sporting, le football, la pratique sportive en général et la jeunesse, plutôt que la tranquillité des voisins.

Nathan Erard, du POP, s’est même demandé si le Conseil communal prendrait autant de précautions s’il s’agissait d’un quartier moins fortuné. Katia Babey a répondu qu’il est simplement question du respect des droits des citoyens, qu’ils soient ou non des «contribuables fortunés».

Plusieurs élus ont des doutes sur l’impact écologique d’un gazon synthétique. A ce sujet, Katia Babey a répondu que «les experts sont divisés».

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