Emoi pour la petite cinquantaine de passagers qui circulaient à bord du bus interurbain entre Le Locle et La Chaux-de-Fonds le 4 mai dernier. A la hauteur des Eplatures, une femme a fait usage d’une spray de défense contre un homme avec lequel elle était en conflit.
Pris de toux, de nausées et de crise de panique, les passagers ont demandé au conducteur d’arrêter le bus pour échapper au gaz irritant. Ce qu’il fit, avant d’informer le régulateur de la centrale TransN. Celui-ci dépêcha un autre bus sur place qui arriva quelque 20 minutes plus tard pour assurer le transport des passagers jusqu’au Locle. Pendant ce temps, une infirmière présente dans le bus s’est occupée de calmer l’homme impliqué dans le conflit, et a taché de réconforter les personnes incommodées, parmi lesquelles une femme enceinte. Les conversations sont alors allées bon train.
Certains se sont étonnés que le conducteur n’appelle pas la police. «La procédure veut que ce soit le régulateur qui les prévienne depuis la centrale, et non pas le chauffeur que l’on ne préfère pas exposer», a expliqué ce lundi Aline Odot, porte-parole de TransN. Dans les faits, la police a bien été avertie et a fait un constat. Plainte a été déposée par TransN. Dès lors, les personnes ayant éventuellement subi un préjudice peuvent le faire valoir auprès de l’assurance du transporteur.