C'est un peu par hasard qu'une patrouille de police a remarqué dimanche vers 15h30 que des roches se détachaient une nouvelle fois des flancs de la carrière du Col-des-Roches, dégageant un léger nuage de poussière. Par mesure de précaution, le trafic sur la route cantonale à la sortie ouest du Locle a été dévié par les Calame - la Molière. Le voyer-chef du Service des ponts et chaussées et un géologue ont été dépêchés sur place. L'axe a été rendu à la circulation deux heures plus tard, vers 17h30.
"Suite au minage effectué le 22 décembre, on s'attendait, et on doit encore s'attendre, à de nouvelles chutes de pierre dans la carrière", explique l'officier de police judiciaire de permanence à ce moment-là Thierry Geiser. Il estime que ce sont quelques mètres cubes qui sont tombés dimanche (24000m3 après le minage). Après le premier éboulement spectaculaire du 3 octobre et l'opération du 22 décembre, la roche reste fragilisée, ajoute l'officier de police.
Thierry Geiser insiste néanmoins pour dire que le voisinage de la carrière est sûr: "C'est sans danger", affirme-t-il. Il rappelle qu'une digue de quatre mètres a été construite au pied de la carrière. Il va de soi que le site lui-même et son périmètre au sommet sont mis à ban. La police continuera cependant de prêter une attention particulière à l'endroit, qui fait décidément parler de lui.