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Patrimoine Unesco: un «Instameet» organisé dans des intérieurs secrets de La Chaux-de-Fonds

Dix privilégiés ont participé à un «Instameet» les menant dans des intérieurs chaux-de-fonniers rarement ouverts au public. La balade s’inscrivait dans le cadre des Journées du patrimoine mondial de l'Unesco, auquel sont inscrites les deux villes du Haut.

09 juin 2019, 13:02
Aline Henchoz a organisé un "Instameet" dans La Chaux-de-Fonds

Elle a découvert La Chaux-de-Fonds en 2006, au travers de son œil de photographe, alors que les deux villes des Montagnes neuchâteloises étaient en pleins travaux de candidature. Aline Henchoz avait été nommée photographe officielle Unesco pour La Chaux-de-Fonds, ce qui lui a permis d’immortaliser des lieux auxquels personne n’a habituellement accès, et de voir la ville sous un angle graphique.

«Je suis venue travailler ici et je n’en suis jamais repartie. Je suis amoureuse de La Chaux-de-Fonds!», sourit Aline Henchoz. Alors, s’il y a un œil professionnel qui connaît bien les secrets architecturaux de la Métropole horlogère, c’est le sien. Autant en faire profiter les participants aux Journées du patrimoine mondial des sites Unesco, qui se sont tenues ce week-end. «J’ai envie d’expliquer ce que j’ai aimé photographier dans cette ville», expliquait samedi, Aline Henchoz, à quelques minutes du départ d’une balade insolite en pleine Métropole horlogère.

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La photographe, employée également partiellement à Tourisme neuchâtelois, a souhaité emmener une poignée de privilégiés (premiers inscrits, premiers servis), dans des intérieurs secrets de La Chaux-de-Fonds. Cette visite était un «Instameet», mot qui vient d’ «Instagram», le réseau social regroupant des passionnés de photo, et «meet», se rencontrer en anglais. Théoriquement donc, les participants étaient censés immortaliser leur balade et la partager sur le réseau social. Mais tous confessaient ne pas être inscrits sur Instagram. 

Parmi les perles visitées, on citera l’Atelier oublié, rue du Progrès 68, où le temps semble s’être soudainement arrêté: pinces, huiles et autres outils sont restés posés «tels quels», et permettent de se faire une idée de la vie des horlogers mécaniciens de l’époque.

Le bijou de la rue Numa-Droz

Petit bijou de la visite, s’il fallait en choisir un, l’Entrée horlogère. Sis à la Rue Numa-Droz 146, cet ancien siège des montres Marvin, abrite toujours une activité industrielle. Sa superbe entrée, constituée de ferronneries et de verre typiques du début du 20e siècle, «n’est visible que si l’on est client de l’actuelle entreprise», commente Aline Henchoz.

Les magnifiques appartements de l’Ancien Manège, ou l’Appartement Sandoz, ont également nourri la curiosité des marcheurs. Parmi eux, des habitants souhaitant découvrir les charmes de leur ville. Mais aussi une ressortissante d’Afrique du Sud, installée en Suisse alémanique depuis deux ans: «Je visite chaque année un site Unesco. J’ai découvert votre ville via les réseaux sociaux. Elle semble magnifique», lançait-elle à quelques minutes du départ.  

 

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