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Opération coup de balai au Locle

Près de 185 élèves loclois sont partis à l'assaut des déchets ce mercredi. Ils répondaient à l'appel du mouvement international "Let's do it world".

25 avr. 2018, 17:28
Les petits Loclois ont été sensibilisés à la problématique du littering.

L’opération Coup de balai n’est pas une spécialité locloise. L’action est née du mouvement international «Let’s do it world» lancé en 2008. Elle vise à sensibiliser les jeunes à la lutte contre le littering. Plus de 110 pays à travers le monde y participent.

Ce mercredi matin, des élèves des collèges du Corbusier, de la Jaluse, des Jeanneret et des Monts étaient sur le terrain, encadrés par le personnel des services de la voirie et des forêts. En tout, ce sont 185 élèves, sur les 1500 que compte la ville du Locle, qui participent à l’action.

«Le problème des déchets est un sujet récurrent qui revient périodiquement au Conseil général», rappelait Denis de la Reussille, conseiller communal en charge de la voirie. «Au bout d’un moment, il faut empoigner le problème, et passer de la théorie à la pratique. On s’aperçoit qu’associer des jeunes à la démarche est bien plus efficace qu’envoyer des tous-ménages.»

Ce matin, la petite équipe qui circulait en ville n’a ramassé que 2,5 kg de déchets. «J’étais agréablement surpris», a indiqué Silvio Pasquali, contremaître forestier. «En revanche, l’équipe qui œuvrait du côté de la Jaluse en a ramassé nettement plus.»

Deux tonnes de déchets jetés au sol chaque mois

Pour la voirie, «le littering est un gros problème, en nette augmentation», a confié Roger Baumgartner, chef de la voirie au Locle. «Un pour cent des déchets que nous traitons sont ramassés par terre. Cela représente 24 tonnes par an! Deux tonnes de détritus jetés au sol chaque mois au Locle, cela fait beaucoup!» Les points noirs, ce sont aussi les places de pique-nique et les crottes de chien. On en retrouve régulièrement sur les places de jeu pour enfants.» Amender? «Ce n’est pas toujours simple. Il faut prendre la personne sur le fait.»

Si les autorités privilégient la prévention à la répression, elles n’hésitent toutefois pas à faire appliquer la loi. «Récemment, une personne qui a abandonné ses déchets en forêt a reçu une amende de 400 francs, et a dû en plus payer 200 francs de frais de nettoyage.»

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