Même si on avait cherché des traces d'éléments nocifs tels qu'herbicides, solvants ou hydrocarbures dans l'eau contaminée du Locle, les prélèvements, effectués trop tard, soit quatre jours après la pollution, n’auraient pas permis de les détecter, déplore le chimiste cantonal Pierre Bonhôte qui a pris des mesures pour qu'un tel scenario ne se reproduise plus. Désormais, les fournisseurs d'eau de tout le canton devront procéder à des prélevements quotidiens, par mesure de précaution.
Les Loclois ont eu raison de s'inquiéter en voyant le jardinier pulvériser son herbicide, estime le chimiste cantonal. A La Chaux-de-Fonds, on n'utilise plus ce type de produit depuis plus de dix ans.
Des précisions dans notre édition de samedi.