Indissolublement liée à l'histoire neuchâteloise, la musique d'harmonie les Armes-Réunies a célébré, vendredi au cercle de la rue de la Paix, le 163e anniversaire de la République.
Solennelle, empreinte de civisme et de cette légendaire amitié qui ramène les anciens au bercail, la soirée a été présidée par Gilles Jeanbourquin. Selon la tradition c'est à une personnalité du monde politique qu'échoit la noble tâche du toast à la patrie. «Je suis fière de commémorer le 163e anniversaire de la République en votre compagnie», a dit Annie Clerc, conseillère communale.
«Le monde vit actuellement des moments historiques», a poursuivi l'oratrice, «des instants qui nous ramènent à l'événement, au ferment d'unité cantonale que nous devons rappeler. L'établissement d'une vraie démocratie, la prise en mains de son propre destin n'est pas chose anodine. Nous devons travailler à la mise en place d'une juste harmonie. Devrons-nous, à l'exemple de Fritz Courvoisier, redescendre au château? Notre élan, notre force reposent sur notre savoir faire, développement de pôles de formation, sans parler de la H20, H18, autant de projets valorisants pour le canton.» Longuement applaudi, le discours a été suivi de l'hymne neuchâtelois.
Les remerciements adressés au directeur Claude Surdez ont été caractérisés par l'humour des présentateurs. Ann Schaub, Michèle Pilatti, Frédéric Pfister ont été fêtés pour 20 ans d'activité, Laure Greub pour 25 ans. Trois excellents solistes du registre des bois ont ponctué la manifestation d'interprétations de Bach, Bizet, Mozart et de musique ethnique.
La partie officielle terminée, musiciens, présidents d'honneur et invités ont poursuivi la soirée sur le versant décontracté des sentiments patriotiques. /ddc