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Règlement d'eau du Doubs helvético-français signé à Biaufond

Le règlement d'eau du Doubs pour la gestion franco-suisse des ouvrages hydroélectriques a été signé vendredi à Biaufond (JU). L'objectif est de réduire la mortalité des poissons causée par le fonctionnement des trois barrages sur la rivière.

13 oct. 2017, 16:18
La situation écologique du Doubs s'est notablement détériorée ces dernières années.

La Suisse et la France ont signé vendredi le règlement d'eau du Doubs pour la gestion des ouvrages hydroélectriques. L'objectif est de réduire la mortalité des poissons causée par le fonctionnement des trois barrages sur l'emblématique cours d'eau franco-suisse.

Le directeur de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN), Benoît Revaz, et le préfet du Doubs, Raphaël Bartolt, ont signé cet accord sur le bord du Doubs à Biaufond (JU), à la frontière franco-suisse. Depuis 2012, un important programme a été lancé pour atténuer les effets dommageables des centrales hydroélectriques.

La situation écologique du Doubs franco-suisse s'est notablement détériorée ces dernières années. Face à cette évolution dénoncée par la population et les pêcheurs, la Confédération, les cantons du Jura et de Neuchâtel et les autorités françaises s'emploient à concilier la production d'énergie renouvelable avec le milieu naturel.

Trois barrages

Des nouveaux modes de gestion ont été développés, testés et ensuite formalisés dans ce règlement d'eau commun aux trois ouvrages sur le Doubs: Le Châtelot, Le Refrain et La Goule. Ce document renforce la coordination de la gestion de ces trois barrages pour réduire leur impact sur la vie aquatique.

L'exploitation des barrages hydroélectriques est un des facteurs de la mort lente des poissons, en raison notamment de la variation des débits liés aux lâchers d'eau, estiment les organisations de défense de l'environnement. Il s'agit à l'avenir de limiter les effets des variations de débit.
Les mesures d'exploitation définies dans le règlement portent sur la limitation de l'échouage et du piégeage des espèces piscicoles, ont indiqué l'OFEN et le préfet du Doubs. La protection des frayères et des alevins pendant une période dite sensible, entre le 1er décembre et le 15 mai, est aussi assurée.

Suivi des mesures

L'entrée en vigueur du règlement s'accompagne de la mise en place d'un suivi des mesures pour étudier les effets des dispositions de protection de la faune. Ce procédé permettra d'évaluer au bout de 5 ans l'efficacité du nouveau mode de gestion et d'adopter, le cas échéant, des mesures complémentaires.

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