La livraison de viennoiserie et de sandwichs aux entreprises horlogères est une tradition dans les Montagnes neuchâteloises. La dizaine de boulangers proposent cette offre ne se font pas de cadeaux. La guerre des prix est l’un des moyens de se profiler, certains des opérateurs n’hésitant pas à marcher sur les plates-bandes de leurs collègues.
Le débouché du service aux entreprises n’est certes de loin pas aussi rémunérateur que la vente en magasin, mais il contribue pour une part significative au chiffre d’affaires global. Touefois, il se heurte à plusieurs obstacles: le développement des cafétérias dans les entreprises, les prescriptions d’hygiène en matière de respect de la chaîne du froid et le franc fort incitant les frontaliers à acheter leurs petits pains et sandwichs dans le Val-de-Morteau. Ces éléments pénalisants exacerbent la concurrence entre les boulangers qui se livrent à une guerre des prix pour conserver leurs parts de marché. Certains n’hésitent pas à démarcher des entreprises où leurs confrères sont déjà installés.
Réactions et précisions dans nos éditions de jeudi.