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Locle: Echec des négociations pour la salle d’escalade

La situation est toujours plus tendue entre les initiateurs du projet de salle d’escalade sur le Communal du Locle et les opposants.

24 sept. 2019, 17:47
La future salle d'escalade du Locle déclenche des oppositions et une pétition.

Est-il possible de modifier l’implantation de la salle d’escalade prévue sur le Communal du Locle? C’est la réponse qu’attendaient les opposants lundi soir, invités par les initiateurs du projet à une séance d’information. Las, ils sont repartis sans la réponse, à peine cinq minutes après être arrivés. 

Le débat a tourné court après que les initiateurs du projet, Camille Guignard et Jean Chèvre, ont prié la douzaine d’auditeurs venus en qualité de riverains ou de curieux de quitter la salle. Ils se sont donc exécutés, très fâchés, suivis par l’ensemble de l’assemblée.

Contacté ce mardi, Jean Chèvre a expliqué être «très déçu». «Nous n’avions pas souhaité rendre la séance publique car c’est toujours plus simple quand on est un petit groupe». Pas si sûr… Il semble que cette décision a encore jeté de l’huile sur le feu.

«Abasourdis»

«Nous sommes encore abasourdis et indignés de l’exclusion dont certains voisins et conjoints ont été l’objet», a confié Claude Philippekin, l’un des opposants. «Nous étions venus dans l’espoir d’une négociation positive mais tout était ficelé d’avance et ces messieurs avaient le soutien des autorités communales…»

Les opposants ainsi que les signataires de la pétition espéraient qu’un groupe de travail soit constitué pour réfléchir à un nouvel emplacement, et qu’une visite in situ soit organisée. En vain.

«Nous y avons renoncé car suite à la séance du 11 juillet, nous avons mené une réflexion avec l’Urbanisme pour trouver un autre emplacement et cela n’a pas été possible, ni en zone industrielle pour des raisons de superficie, d’accessibilité ou de propriété et ni sur le Communal», a expliqué le conseiller communal Claude Dubois.

L’affaire pourrait ne pas s’arrêter là

Pas possible de grignoter sur la zone forêt du côté de la halle polyvalente. «L’Etat n’y est pas favorable vu qu’on a de la place en zone sports et loisirs.» 

La commune traitera les oppositions prochainement. L’affaire pourrait ne pas s’arrêter là. Si elles sont levées, les opposants peuvent encore recourir au service juridique de l’Etat, puis au tribunal cantonal et fédéral. En mars dernier, le Parti socialiste avait senti le vent du boulet. Bien que séduit par le projet, il avait refusé le rapport en raison de ses «nombreuses zones d’ombre» et du manque de concertation des riverains.

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