Sous son air d’activité anecdotique, la lecture à voix haute permet en réalité aux enfants d’apprendre à connaître les lettres, à relier les mots écrits aux parlés, à tenir un livre et à tourner les pages. En fournissant ces compétences, elle «facilite l’apprentissage de la première langue», explique Bernard Utz, coordinateur romand de l’Institut suisse jeunesse et médias (ISJM). Face à ce constat, l’institut a décidé d’organiser la première Journée suisse de la lecture à voix haute mercredi dans tout le pays.
Pour les organisateurs, il était urgent d’agir car, aujourd’hui encore, un élève sur six quitte l’école obligatoire avec des «capacités insuffisantes en lectures», selon les études Pisa.
Concrètement, les lecteurs intéressés peuvent participer à la journée de diverses manières, plus ou moins intimistes et symboliques: chez soi avec son entourage, à l’école ou à travers des événements publics. Ces derniers sont au nombre d’une septantaine en Suisse romande,...