Peut-on installer des panneaux solaires en zone Unesco à La Chaux-de-Fonds? Conseiller communal en charge de l'Urbanisme, Théo Huguenin-Elie n'élude pas la question. Interview.
Lors du débat du printemps dernier au Conseil général, la politique de la Ville, pourtant labellisée Cité de l’énergie, a été qualifiée de «catastrophique» par l’intervenante écologiste. Elle a avancé le chiffre de 25 watts de photovoltaïque par habitant à La Chaux-de-Fonds alors que la moyenne suisse serait à 170...
Les chiffres sont corrects. On aimerait avancer de manière bien plus forte. C’est vrai que nous avons du retard dans ce domaine. La collectivité souhaite donner l’impulsion, sachant qu’elle n’est pas seule. Les privés sont aussi partie prenante. Les Verts ont émis beaucoup de critiques, certaines justifiées, mais nous aurions aimé les voir se réjouir davantage de la politique volontariste que l’on met en place. Et permettez-moi de dire que dans d’autres domaines énergétiques, nous sommes parmi les meilleurs, notamment avec notre chauffage à distance où nous avons fait œuvre de précurseurs.
La pose de panneaux sur les toits plats de collèges, même au cœur de la ville en damier, est non seulement autorisée mais souhaitée. Qu’en est-il des toits pentus privés, dont on dit toujours qu’ils sont interdits dans la zone Unesco?
Mais c’est faux de dire que c’est interdit. La Ville s’est posé la question de ce qu’il est possible de faire, en faisant une pesée d’intérêt entre la protection du patrimoine de la ville en damier, avec ses toitures spécifiques, et les nécessités énergétiques. Nous avons finalement édicté des directives plutôt qu’un règlement, pour être plus réactifs dans un domaine qui évolue vite.
Interview complète dans nos éditions payantes de jeudi.