C’est de l’info encore chaude: les pigeons continuent de mourir mystérieusement à La Chaux-de-Fonds. Quoique… Ce mercredi en fin de matinée, les agents de la sécurité publique n’avaient ramassé aucun cadavre encore fumant. «On en a trouvé deux ou trois lundi et deux mardi, toujours dans la partie ‘Est’ de la ville», précise Raymond Porret, inspecteur sanitaire au Service de l’urbanisme, de la mobilité et de l’environnement.
«On dirait quand même que ça se calme un peu», ajoute l’employé communal. Pendant deux semaines, «c’est plutôt quatre ou cinq pigeons morts qu’on découvrait tous les jours».
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La question qui agite le café du commerce: mais qu’y a-t-il dans l’air (ou dans les assiettes de l’Est de la ville…) pour plomber les volatiles? Toujours pas de réponse à ce stade, si ce n’est, répétons-le, qu’il n’y a pas de risque de grippe aviaire.
«Toute la batterie possible des analyses est en cours», déclare Christophe Noël, l’inspecteur cantonal de la faune. Il s’agit de tests «virologiques, bactériologiques et toxicologiques», précise-t-il. Et ça prend du temps. Car il faut mettre des substances en culture.
Vol indirect pour Munich
C’est le Tierspital de Berne qui s’en occupe. Mais comme il n’est pas outillé pour aller grailler dans l’estomac, deux pigeons (morts) ont pris la direction d’un laboratoire de Munich.
D’abord, la Métropole horlogère a envoyé six pigeons congelés pour analyse. On a ensuite demandé à la Ville de renvoyer six autres cadavres, «frais» cette fois-ci, «pour comparer», explique Raymond Porret.
En attendant les résultats, La Chaux-de-Fonds continue de congeler ses pigeons morts. Ils seront ensuite acheminés au centre collecteur cantonal de Montmollin pour y être incinérés.