Le violoncelliste Jean-Guihen Queyras aborde la musique comme il vit: avec curiosité, gourmandise, sans cesse émerveillé.

Sa jeunesse cosmopolite – Québec, Algérie, France – lui a donné le goût des frontières transgressées et des métissages heureux. Ancien soliste à l’Ensemble intercontemporain sous le règne de Pierre Boulez, auteur d’une discographie foisonnante autour de la civilisation des Thraces, il prépare un album avec le musicien de jazz Raphaël Imbert.

Ce père de trois enfants réussit en plus à cultiver la vie de famille à Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne, où il enseigne à la Hochschule für Musik. Passionnément bien sûr.

La musique classique demeure sa terre nourricière. Terreau qu’il explore, notamment, avec le pianiste Alexandre Tharaud dans des interprétations de Brahms intenses, saisissantes. Autant dire que Tharaud – Queyras à la Salle de musique de La Chaux-de-Fonds, le 16 avril, relève de l’événement.

De Lille à Neuchâtel

Jean-Guihen Queyras aborde la vie et...