Tissot, Certina, Vulcain, Zenith: les quatres marques horlogères locloises ne se postionnent pas dans la même catégorie, elles occupent chacune un place de choix au sein de Baselworld.
"Nous sommes en Champion's League", dit Bernard Fleury, directeur général de Vulcain. De retour au sein du salon après 33 ans d'absence, la marque se réjouit. Le stand – doit-on dire pavillon? – ne désemplit pas. Fort du succès de son calibre Cricket, Vulcain attire davantage que des regards intéressés. Sa collection des montres de président est d'ailleurs revisitée.
Zenith, fort de son succès avec le "casse-cou" Felix Baumgartner, relance un modèle El Primero, dans la collection Chronomsater, inspirée par la montre originale, le premier chronographe automatique datant de 1969. Un nouveau site internet et une campagne de publicité complètent le tout. "L'idée générale est l'échappée belle", explique la chargée de communication Maud Tiberti à propos du marketing. "Tout en rappelant le côté manufacture, l'esprit pionnier."
Tissot, pour sa part, affirme toujours identité de marque innovatrice et de tradition. Innovatrice avec une gamme T-Touch fonctionnant à l'énergie solaire, sa tradition avec des modèles emblématiques comme un modèle Navigator, remis au goût du jour. La marque fête cette année ses 160 ans d'existence.
Certina, elle, célèbre ses 125 ans. Propriété de Swatch Group, tout comme Tissot, la marque reconnaissable par son DS, pour double sécurité, est aujourd'hui très impliquée dans le sport automobile. Partenaire de l'écurie de F1 Sauber, elle est devenue chronométreur officiel du WRC, le championnat du monde de rallye.
A ces quatres sociétés, on pourrait ajouter de nombreuses marques qui font le buzz à Baselworld. Ne serait-ce que Christophe Claret avec son nouveau modèle Kantharos ou encore Julien Coudray 1518, qui est présent sur les bord du Rhin pour la première fois. Toutes, à leur manière, font briller Le Locle.