Place à la solidarité à Bois-Noir. Après le choc et la détresse dont quelques-uns ont témoigné, les habitants expulsés sont allés de l’avant. Sur la petite quarantaine de ménages concernés, beaucoup ont retrouvé un toit. Tous n’ont pas encore quitté la barre d’immeubles instable, mais pour plusieurs locataires, c’est imminent. Et ceux-ci recevront un coup de main imprévu, cette semaine.
Juste au-dessus d’eux, des classes du lycée Blaise-Cendrars censées être en voyage d’études sont restées à quai, à cause de la pandémie. Pour trimbaler autre chose que leurs valises, des élèves de la classe 2B du professeur Bernt Frenkel se sont dit qu’ils pourraient transporter les cartons de ces habitants, pour certains très âgés. Deux locataires ont déjà accepté cette assistance bénévole.
Plan de relogement demandé
Les habitants expulsés, parmi lesquels beaucoup vivent à Bois-Noir depuis des décennies, ont su faire corps durant la crise. Ils ont créé un groupe...