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Les juifs du Haut parlent de leur sécurité pour la première fois

Pour la première fois de mémoire de rabbin, la communauté juive de La Chaux-de-Fonds est préoccupée par sa sécurité. Pourtant, aucun acte de violence envers les croyants dans les Montagnes. Mais les événements de ce début d'année relancent le débat.

29 mars 2015, 11:00
La synagogue de La Chaux-de-Fonds

La communauté juive des Montagnes neuchâteloises compte une centaine de fidèles. Bien loin du record des 1033 juifs pratiquants du début du 20e siècle. Les croyants le disent eux-mêmes: "On n'a pas de soucis à la Chaux-de-Fonds, c'est encore calme. A part quelques carreaux cassé à la synagogue et de très rares tags nazis en ville, nous n'avons jamais subi d'attaques virulentes", explique l'une des fidèles chaux-de-fonnières.

Et pourtant, suite à l'attaque du musée juif de Bruxelles, en mai 2014, puis aux attaques de l'épicerie kasher de Paris et de la synagogue de Copenhague, la communauté, dans sa grande majorité, a interpellé le rabbin Michel Margulies sur des questions sécuritaires. Un phénomène nouveau, qui se généralise en Suisse, selon le religieux: "A Lausanne, le rabbin s'est fait récemment passer à tabac dans la rue, simplement parce qu'il portait une kippa", raconte-t-il. 

Du côté des autorités communales et cantonales, aucun signe ne montre pour l'heure que la communauté serait en danger. Pourtant, la communauté et la police ont intensifié leurs contacts depuis ce début d'année.

Enquête complète dans nos éditions payantes de lundi.

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