Le lycée de Porrentruy joue «La grève des becs» samedi au Locle dans le cadre des Ecolades, un festival jeune unique en son genre. Ça vous fait quoi?
Jouer là où s’exprime toute la jeunesse romande, c’est une émulation absolument géniale! Personnellement, j’écris de plus en plus pour les adolescents, ou les grands enfants. C’est le moment passionnant où l’on entre dans le monde.
Dans votre cas, peut-on voir aussi dans ces Ecolades un trait d’union jurassien?
Oui, je ne sens tout à fait de l’Arc jurassien. J’ai vécu aux Franches-Montagnes, en Ajoie, à Delémont comme à La Chaux-de-Fonds. Je suis attaché à défendre la culture de cette terre-là.
Racontez-nous la trame de «La grève des becs». On présente la pièce comme le refus d’enfants d’exprimer de la tendresse envers leurs parents tant que ceux-ci ne leur offrent pas un monde meilleur...
Oui, c’est ça. Les enfants d’aujourd’hui sont pris...