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Les frontaliers rattrapés par la Sécu

Les travailleurs s'opposent à la décision française de les rallier au régime de la Sécurité sociale. Rencontre avec Alain Marguet, président de leur amicale à Morteau.

04 oct. 2013, 00:01
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Suite à leur visite, mardi dernier, au ministère de l'Economie et des Finances à Bercy, les représentants des associations de travailleurs frontaliers ont appelé à manifester pour lutter contre la décision de l'Etat français de les rapatrier dans le giron de la Sécurité sociale.

La Sécurité sociale traverse de grandes difficultés, avec un trou abyssal de quelque 150 milliards d'euros, d'où l'idée de l'Etat de rattraper par la manche les travailleurs frontaliers, qui jusqu'ici disposaient du "droit d'option", soit pouvaient souscrire des assurances privées. "Ce qu'ils font dans 85% des cas, c'est ce qui leur coûte le moins cher" , confirme Alain Marguet, président de l'Amicale des Frontaliers, rencontré hier à Morteau.

En Suisse, les quelque 137 000 travailleurs français, dont 40 000 Francs-Comtois, représentent une manne non négligeable estimée à quelque 400 millions d'euros par an. Désireux de conserver le droit d'option, les associations de travailleurs frontaliers avaient proposé...

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