Prévention, interdictions et protection de la jeunesse: les cantiniers de la foire de Chaindon ont bénéficié hier soir d'une séance d'information. Plus question de se soustraire à la législation.
Chaque année, la foire de Chaindon draine son lot de nouveautés. La première de cette édition 2009 était destinée hier soir à l'instruction des cantiniers, c'est-à-dire des sociétés et restaurateurs.
Si les premiers ont joué le jeu avec empressement, les seconds ne se sont pas pressés au portillon. Ils n'étaient que deux. Un fait déploré par le maire Flavio Torti, mais qui sûrement démontre qu'en tant que professionnels, ils connaissent la chanson.
Mis en scène par la municipalité organisatrice de la foire avec, à sa tête, son président et conseiller municipal Maurice Leuenberger, cette séance se déroulait en collaboration avec Sandrine Voirol, responsable du Coin bleu, David Bassin, animateur du Centre régional jeunesse, ainsi que de Martin Geiser, de la fondation Santé bernoise. Alcool, fumée et décibels étaient au programme. Un catalogue de mesures, d'interdictions, mais aussi de propositions sympathiques destinées principalement à la protection de la jeunesse.
Après une première expérience réjouissante l'an dernier, le Centre régional jeunesse tiendra cantine au parc Grock. Mais ici et dans les alentours, pas d'alcool, ni de clopes, encore moins de pétards. Des discussions, des jeux, de l'aide aux jeunes qui se sentiraient mal ou qui auraient besoin d'une assistance psychologique passagère: tel sera le but de l'opération.
De son côté, Martin Geiser rappela aux cantiniers les obligations qu'ils avaient envers la jeunesse: pas de vente d'alcool au moins de 16 ans, et pas d'alcools forts avant 18 ans. Sur l'exemple de «Be my angel», chaque débiteur recevra deux bons pour une boisson non alcoolisée qu'il remettra aux jeunes conducteurs décidés à ramener leurs potes à bon port.
Même topo concernant l'interdiction de vente des cigarettes aux moins de 18 ans. Quant à l'interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les cantines, ce sera à chacun de faire respecter au mieux la loi. Mais comme l'affirma Maurice Leuenberger, il n'y aura pas de sérieux contrôle cette fois. /rmv