Les agriculteurs des Brenets qui niaient avoir employé au noir un Kosovar et profité de sa détresse financière ont menti à la justice. C’est la conclusion de la juge Muriel Barrelet, présidente du Tribunal des Montagnes et du Val-de-Ruz, qui a rendu son verdict ce jeudi matin.
Le Kosovar n’était pas un «bon copain» que le père agriculteur prétendait héberger par charité. Il a bien travaillé dans la ferme familiale du 23 novembre 2015 au 31 mars 2017. Des indices suffisants, tels qu’une consultation chez un médecin en 2016, des photographies et divers témoignages, ont permis à la cour de s’en convaincre.
«En revanche, les déclarations des prévenus ne sont pas crédibles», a indiqué la juge, précisant que père et fils avaient agi de concert. «Même si l’exploitation a été cédée par le père à son fils en 2015, il a continué à jouer un rôle prépondérant dans la gestion...