Fondateur de l’entreprise d’assemblage qui porte son nom, Gilbert Petit-Jean est décédé mercredi 17 avril, la veille de la sortie de presse de ses mémoires, rédigées à l’intention de ses proches. Cet héritage, c’est l’histoire d’un gamin de Villers-le-Lac, cueilleur de morilles et chasseur de grives, devenu un entrepreneur audacieux, aventureux même, travailleur acharné et patron respecté.
Un homme à la fortune prospère, mais resté simple, attaché à sa région, généreux mécène et musicien passionné. Parti de rien, si ce n’est riche des valeurs d’intégrité, d’humilité et de générosité enseignées par sa famille. «Il était très respectueux de la nature et de la vie des autres. Il venait d’une famille très pauvre. Son père ne savait quasi pas écrire», raconte son fils cadet, Philippe, aujourd’hui directeur des ateliers Gilbert Petit-Jean SA.
Fils et petit-fils d’horlogers, Gilbert, brillant élève, serait devenu enseignant...