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Les Brenets: le commerce français au Saut-du-Doubs se nourrit de la misère suisse

Depuis la fermeture de l'Hôtel du Saut-du-Doubs, il n'existe plus aucun établissement commercial sur la rive suisse pour accueillir les touristes. Les boutiquiers et restaurateurs français exerçant sur la berge d'en face se frottent les mains. Leur chiffre d'affaires prend de l'embonpoint. Ils engrangent non seulement les euros des visiteurs français, mais aussi les francs suisses des promeneurs neuchâtelois et autres cantons tenus de passer la frontière pour pouvoir boire un verre

23 août 2016, 17:43
/ Màj. le 24 août 2016 à 06:30
Echoppes au saut du-doubs, rive française  Photo © David Marchon

Les touristes abordant le Saut-du-Doubs par la rive suisse n'ont même pas de quoi boire un verre ni s'offrir le moindre souvenir. C'est le désert total alors que, de l'autre côté de la passerelle conduisant sur la berge française, le dynamisme touristique s'exprime par la présence de plusieurs boutiques et restaurants. 

Les touristes français restent sur leur faim en voulant acheter du chocolat suisse sur la rive suisse, mais paradoxalement les Suisses réjouissent leurs papilles en s'abreuvant, côté franc-comtois, d'une absinthe au parfum bleu, blanc, rouge. Le dynamisme des prestataires touristiques établis sur la rive française contraste avec la misère de l'offre sur la berge brenassière. Il faut ajouter que la vue sur la chute, beaucoup plus spectaculaire depuis les belvédères français, renforce encore l'intérêt d'une balade à saute-frontière. 

Précisions dans nos éditions de ce mercredi.

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