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Les berges du Doubs soignées cet hiver

28 sept. 2011, 09:18

«Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras», considérait le conseiller général Gilbert Hirschy, lundi soir aux Brenets. Le crédit de 350 000 fr. destiné au réaménagement des rives du Doubs, du port aux anciens bains (notre édition 26 septembre) a été accepté à l'unanimité par le Conseil général. Le temps pressait, question subventions. Ce dossier traînait depuis 2009, rappelait la présidente du législatif Mireille Grosjean. Le comité du Run l'avait soutenu, mais l'Etat a ensuite refusé, indiquait le président de commune Philippe Rouault. Finalement, après plusieurs échanges, le canton a accepté une subvention de 95 000 fr. à condition que les travaux soient faits cette année. Le délai référendaire court jusqu'à la première semaine de novembre, et on entamera alors des travaux hivernaux.

Il s'agit en résumé de rehausser le chemin longeant le port afin qu'il soit praticable par hautes eaux. Pour les touristes, pas pour le trafic lourd, a précisé Xavier Favre (CC). De plus, une rampe de mise à l'eau pour barques et bateaux est comprise dans le projet, ainsi que l'installation d'une rampe pour les personnes handicapées, qui leur permettra d'accéder plus facilement au ponton.

Déduction faite de la subvention, Xavier Favre avait bon espoir de voir encore réduit le solde dévolu à la commune, notamment en s'évitant les frais d'un bureau d'ingénieur puisque les plans appartiennent à la commune.

Dans les discussions, Gilbert Hirschy jugeait le rapport trop peu étayé. Son collègue Hervé Lara déplorait pour sa part que le chapitre traitant de l'impact des travaux sur la faune et la flore manque de précision. Pourquoi ne pas faire appel à un spécialiste, ou simplement ne pas aborder le sujet? Mais le Service cantonal de la faune avait exigé que l'on évoque ce point, indiquait Philippe Rouault, service qui avait été par ailleurs le plus difficile à convaincre.

Xavier Favre, de façon générale, estimait «qu'il faut arrêter dans ce canton de demander des rapports de rapports, qui finissent par coûter des centaines de milliers de francs». Et d'ajouter: «On n'est pas au Grand Conseil, et nous ne sommes pas des conseillers communaux professionnels. Des rapports de 120 pages qui viennent de l'Etat, ça me rend fou! J'essaie de ne pas faire la même chose...» / cld

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