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Le violeur n’en était pas un

Acquittement au tribunal criminel.

12 nov. 2016, 00:40

«Cette affaire illustre les dégâts collatéraux de la migration.» C’était en tout cas l’avis de l’avocat de la défense, hier matin au Tribunal criminel, à La Chaux-de-Fonds. Son client, Marco*, était prévenu de viol. Le procureur Nicolas Aubert avait requis trois ans de prison, dont 18 mois ferme. Marco a été acquitté au bénéfice du doute.

C’était encore deux versions qui s’affrontaient. Cette fois, sur fond de clandestins, de violences conjugales, de misère, de précarité...

«Que s’est-il passé dans ce huis clos?», s’interrogeait le procureur. Un jour de l’été 2014, dans un appartement de La Chaux-de-Fonds, la plaignante, Maria*, aurait été contrainte à une relation sexuelle complète avec Mario alors qu’elle pleurait et suppliait. Mais Marco continuait de nier catégoriquement le viol.

Mariée de force

Marco est arrivé en Suisse en 2009. Il y est resté (dont quelques mois comme illégal). Il était plâtrier dans une petite entreprise jusqu’à ce...

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