Six passagers seulement. C’est ce qu’a compté Jean-Claude Durig, capitaine et fondateur des bateaux de croisière de la compagnie de navigation sur le lac des Brenets (NLB) jeudi dernier. «On en compte habituellement 200. Je n’ai jamais vu ça!» confie-t-il, fort de son expérience sur le site depuis... 1962.
En cause, bien sûr la météo. «Aujourd’hui, les gens ne sortent que lorsqu’il fait beau. Ce qui est dommage, car c’est maintenant que la chute est la plus belle!» Peu en profitent. Ironie de l’histoire, à force de courir après le soleil, «de plus en plus de gens n’ont visité le site que quand le Doubs est asséché...»
Mis à part les caristes qui demandent des arrhes à la réservation, beaucoup de groupes ont annulé les leurs. Le fait qu’on puisse voyager à l’abri dans des bateaux couverts ne change rien.
Mais si cette année est exceptionnellement mauvaise pour le tourisme,...