Organisé par la Swiss Ice Hockey Federation (SIHF), organisation faîtière du hockey sur glace suisse, le Swiss Ice Hockey Day a réuni de nombreux enfants dimanche sur les patinoires du Locle, de Fleurier, de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds.
A La Chaux-de-Fonds, aux Mélèzes, dès le matin, les entraîneurs et arbitres du club étaient mobilisés pour préparer sur la glace les différents postes proposés aux jeunes participants.
Partagée en huit espaces délimités par des boudins triangulaires jaunes, la patinoire a accueilli plusieurs dizaines de gosses. Ici, on exerce les passes, là on virevolte autour d’obstacles, plus loin on s’efforce de dribbler le gardien.
Sport méchant?
Les jeunes hockeyeurs pour la plupart impeccablement équipés. Normal: dans leur grande majorité, ceux du matin appartiennent à l’équipe des juniors. Les débutants étaient conviés l’après-midi, pour une initiation sous la houlette de joueurs du HCC, comme Tim Coffman, Patrick Zubler et Kevin Kühni.
Parmi les parents veillant sur leur enfant, Romain confie, de manière surprenante, que son fils de neuf ans n’aime pas vraiment le hockey: «Lui, c’est le tennis et le cirque.» Lui-même a beaucoup pratiqué, mais il s’est détaché. «Le hockey est devenu trop méchant aujourd’hui», estime-t-il.
Un autre père, Sadham, fait partie du clan des vrais mordus. «Le hockey, que j’ai commencé aux Ponts-de-Martel, est ma passion depuis l’âge de 14 ans.» Il ne cache pas avoir poussé son fils à pratiquer ce sport. Et c’est plutôt réussi: «Il a huit ans et fait trois entraînements par semaine. S’il pouvait le faire tous les jours, il le ferait.» La graine n’est pas tombée loin de l’arbre.