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Le Rock Altitude, festival de looks

Pour le plaisir des yeux, ArcInfo a sélectionné une dizaine de personnes au look plutôt...affirmé, vendredi soir au Rock Altitude festival.

18 août 2018, 10:00
Le Rock altitude, c'est aussi des looks atypiques.

En costard-cravate

Dany, Steve et Gilles, 35 ans, fonctionnaire, RH dans une banque et luthier, Saint-Blaise, Zürich et Colombier

Steve porte habituellement le look costard-cravate: «C’est un uniforme. Quand les gens me croisent habillé normalement, ça les surprend!» Dany a la chance que son chef ne soit «pas trop regardant» mais trouve «normal» de rentrer un peu dans le moule pour son job. Gilles étant son propre patron, il n’a pas ce problème.

Leur style leur coûte «cher»:  "Nous avons envie d’acheter un t-shirt à chaque fois que nous apprécions un groupe.»

«Avec le temps, on se calme»

Yann, 21 ans, micromécanicien, Les Brenets

«Pendant longtemps, j’ai eu une phase punk et il y a une partie qui est restée. Avec le temps, on se calme et on ressort les tenues lors des concerts. A mon boulot, mon style ne passe pas trop alors je porte un perfecto en cuir et des jeans. Je ne peux pas avoir de bijoux pour des questions de sécurité.»

«Il y a dix ans, on m’insultait dans la rue»

Chloé et Pec, 31 et 38 ans, enseignante et graphiste, programmateur et logisticien, La Neuveville 

Chloé se colore les cheveux depuis l’âge de ….6-7 ans! «Il y a dix ans, on m’insultait dans la rue. Aujourd’hui, on me dit que c’est joli». Le look, elle l’a choisi par rapport à ses formes: «ça passe bien.»

Pec porte le chapeau depuis une dizaine d’années: «J’étais en Thaïlande et on m’en a mis en sur la tête. Je l’ai gardé. Si je le retire, on ne me reconnaît pas!»

«Nous pouvons tous être différents»

Manushka, 32 ans, pompier, La Chaux-de-Fonds

«Avec mon style, je veux montrer que nous pouvons tous être différents et que nous avons tous le droit de nous exprimer. J’ai grandi comme ça, car j’ai passé neuf ans dans la rue. Le regard des gens, je n’en ai rien à foutre. Si c’est par curiosité, je l’accepte car c’est ce que je recherche indirectement.»

«Au boulot je fais des efforts»

Alban, 27 ans, responsable en microtechnique, La Chaux-de-Fonds

«J’ai ce look depuis dix ans. Avec mes frères et ma sœur nous avons tous un style assez affirmé.  Au boulot, j’ai fait des efforts depuis que j’ai un poste de responsable. J’avais une longue crête et ça passait moins. Mais on ne m’embête pas pour les tatouages et les piercings.»

«Je ne suis jamais rentré dans un moule»

Soeun, 28 ans, employé dans une entreprise de spectromètres, Tramelan

«Je suis dans le milieu de la moto, ce qui explique mon look de biker. Par contre, je suis quand même une exception avec mes plugs aux oreilles. Je ne suis jamais rentré dans un moule et j’assume complètement mon style, qui ne m’a jamais posé problème.»

«Je trouvais ennuyeux d'être comme tout le monde»

Nadège, 29 ans, vendeuse dans un restaurant de sushis, La Chaux-de-Fonds

«J’ai un style particulier depuis l’âge de quinze ans. Je trouvais ennuyeux d’être comme Monsieur et Madame Tout-le-Monde. J’ai commencé par les cheveux et j’ai continué avec le reste. Je me fiche complètement du regard des autres!»

«Certaines personnes âgées sont parfois impressionnées»

Laurent et Anouk, 46 et 44 ans, prototypiste en horlogerie et technicienne-géomètre, La Chaux-de-Fonds

«Nous avons des tatouages depuis que nous sommes ensemble. Nous vivons dans un univers où les gens en portent et ça nous a donné envie. Certaines personnes âgées sont parfois impressionnées, mais dès qu’ils voient que nous sommes gentils, ils n’y pensent plus.»

«L’habit fait le moine»

Mallorie, Fabien et Loris, 10, 40 et 12 ans. Papa est responsable IT et machines à sous au Casino de Neuchâtel

«J’ai toujours eu un look de metalleux depuis mes 13-14 ans. Quand tu écoutes ce genre de musique, ça devient une façon de vivre, un état d’esprit. Pour le job, je suis habillé en costard: ça ne me gêne pas, c’est une concession. Avec l’âge, on se rend compte que l’habit fait le moine», explique Fabien.

Son fils assure que «certains copains apprécient quand j’arrive comme ça à l’école.»

«Du jour au lendemain»

Quentin et Noémie, 25 et 22 ans, constructeur de train et étudiante, Monthey et Fribourg

Noémie a construit son style en observant les autres: «J’ai commencé par les accessoires et mon look a évolué petit à petit.» Pour Quentin, c’est tout l’inverse: «Je suis devenu comme ça du jour au lendemain, dès que ma mère m’a autorisé à choisir mes fringues, vers 11-12 ans.»

Un look qui coûte cher? Pas pour Noémie: «On peut faire ses propres habits. J’ai acheté une veste en similicuir toute simple et j’ai mis des patchs et des accessoires.»

Photos: Bernard Python

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