Inquiet sur les risques sanitaires liés aux terrains de foot synthétiques, le popiste Michaël Berly a interpellé le Conseil communal du Locle mercredi soir au sujet des Jeanneret (lire notre article du 19 mars).
«Nous restons attentifs, mais nous ne sommes pas dans une situation qui demande de changer urgemment», a répondu Denis de la Reussille, conseiller communal en charge des Infrastructures sportives au Locle. L’élu s’est dit «rassuré par les dernières informations du fournisseur. Les bouts de pneu déchiqueté sont enrobés deux fois de polyuréthane, et il y a très peu de chances que cela se détache», a-t-il indiqué.
Et le bon vieux gazon?
Changer pour du revêtement organique, liège ou fibre de coco? «Cela coûterait 200 000 francs et le problème, c’est que ces revêtements absorbent beaucoup l’humidité», a répondu Denis de la Reussille à Michaël Berly. Ce dernier a tout de même rappelé que de tels terrains existaient à Savièse. Mais personne n’a évoqué la piste du bon vieux gazon.
En 2013, la Ville avait déboursé 1,5 million pour ce gazon synthétique, alors que poser un nouveau gazon naturel aurait coûté 600 000 francs. Mais ce dernier est plus cher à l’entretien, 83 500 francs par an contre 26 000 francs pour du synthétique, pouvait-on lire à l’époque dans le rapport. Sans compter qu’à 1000 mètres d’altitude, le faux gazon permet de jouer beaucoup plus souvent. Reste que la durée de vie du synthétique est entre 12 et 18 ans. Le gazon des Jeanneret, avant la pose du synthétique en 2013, avait tenu… 60 ans.