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Le rapport Rouiller lu par l'autre bout de la lorgnette

Les quatre partis majoritaires soutiennent leur exécutif.

19 sept. 2014, 00:01
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Les partis "majoritaires", entendez le PLR, le PS, le POP et les Verts, ne demanderont pas la démission de Jean-Charles Legrix, libéré des charges qui pesaient sur lui par le rapport Rouiller (notre édition de mercredi). C'est une des informations qui ressort de la conférence de presse que leurs chefs de groupe ont tenue hier sous le tire "Avez-vous lu le rapport Rouiller? Nous, oui!"

"Cette coalition n'a pas de grandes déclarations à faire" , a commencé la Verte Monique Erard. Mais elle voulait remettre l'église au milieu du village. " Nous persistons à dire que le Conseil communal a fait juste" . Car derrière ce qui était illicite ou non, il y avait un réel dysfonctionnement de Jean-Charles Legrix.

"Après lecture du rapport, [Jean-Charles Legrix] est encore plus mauvais que ce que l'on croyait", a noté le libéral-radical Christophe Ummel, s'appuyant sur les pages 85 et 86 (sur 104) du rapport Rouiller. On y évoque entre autres la conception "libéralissime", même dans un service public, du conseiller communal, son manque de concertation, sa sévérité, son expérience insuffisante de conduite d'un groupe important et son "aptitude à se perdre dans des détails insignifiants" . "Si le Conseil communal n'avait pas pris des mesures, on aurait pu ramasser des cadavres, y compris celui de Legrix" , a-t-on entendu hier.

Selon Charles-André Favre, le parti pris juridique de Claude Rouiller enlève tout ce qu'il y a de ressenti dans la crise vécue, en particulier à la voirie. "Le dicastère a aujourd'hui retrouvé une sérénité, une capacité de fonctionnement et de dialogue à 1000 lieues de ce que c'était il y a un peu plus d'un an."

"Sa crédibilité est complètement balayée" , a ajouté la socialiste Katia Babey à propos de Jean-Charles Legrix, qui manque totalement d'empathie et s'est réfugié dans le déni des blessures qu'il infligeait, sauf lorsque lui était victime de quolibets et qu'il criait à la cabale.

Les quatre partis veulent-ils entreprendre quelque chose? "Nous ne sommes pas atteints de motionnite" , répond Charle-André Favre. En gros, on comprend qu'il faudra attendre les élections de 2016. "Car seul le peuple peut défaire ce qu'il a fait. "

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