La station de soins du Bois du Petit-Château, à La Chaux-de-Fonds, n’ouvre ses portes au public qu’une à deux fois par an. C’était donc le rendez-vous à ne pas manquer ce dimanche. L’âne semblait un peu surpris de voir affluer les visiteurs à la porte de l’ancienne écurie, transformée en infirmerie. Là, quelque 600 animaux sauvages transitent chaque année, «alors que le zoo et le vivarium en comptent 400», a relevé la gardienne-cheffe du zoo, Yasmine Ponnampalam. Malgré l’intense activité qui règne dans les lieux, il s’agit d’œuvrer dans le calme et la douceur.
Le but, leur rendre la liberté
«Nous soignons ces animaux dans le but de les relâcher, ils doivent donc avoir le moins de contact possible avec l’humain. C’est important pour qu’ils puissent réintégrer le milieu naturel sans difficulté. Nous essayons de les regrouper avec d’autres individus de la même espèce, parce qu’élever un animal sauvage seul,...