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Le prix Gaïa a été remis hier dans la bonne humeur

16 sept. 2011, 09:06

C'est exceptionnellement que la 17e édition du prix Gaïa a eu lieu, hier soir, au Club 44 à La Chaux-de-Fonds et non au Musée international d'horlogerie (MIH). «Ceci du fait de l'exposition en cours intitulée «Le défi américain en horlogerie» qui prend une certaine place», explique Nicole Bosshart, directrice adjointe du MIH.

Un entrepreneur, un chercheur, un artiste... Telle est la brochette de personnalités choisies chaque année pour cette récompense, qui symbolise la reconnaissance du MIH à l'égard de ses lauréats pour leur apport incontestable à l'horlogerie à son histoire et à sa culture.

Equinoxe au loin

Par tradition, la remise du prix, ouverte au public, se fait le jeudi précédant l'équinoxe d'automne devant des représentants aussi bien de la commune, du canton, et de la Confédération que de l'horlogerie.

Dans la catégorie «Histoire-Recherches», le lauréat a été Pierre-Yves Donzé, actuellement «Fellow researcher» à l'Université d'Osaka au Japon. Il a notamment été collaborateur scientifique aux universités de Lausanne et de Neuchâtel, et chercheur invité à l'Université de Kyoto et à la Rutgers University. Historien de l'industrie horlogère, il s'est aussi bien penché sur ses aspects économiques, techniques que culturels, tirant des parallèles entre le Japon et l'industrie européenne, celle suisse plus particulièrement.

Dans la catégorie «Esprit d'entreprise» c'est Philippe Stern, président de Patek Philippe de 1993 à 2009, dont la rigueur, la passion et l'envie de toujours plus de précision et de durabilité est bien ressortie dans son discours de remerciements.

Vincent Kohler a fait rire

Enfin, dans la catégorie «Artisanat-Création», c'est François Junod qui a été primé. Il s'est fait remarquer pour la conception et la réalisation d'automates androïdes créés dans la pure tradition des automatiers du 18e siècle. Sa laudatio, drôle et complètement surprenante dans une atmosphère habituellement assez solennelle, a été énoncée par l'humoriste Vincent Kohler. Elle a déridé l'assemblée avant la remise de la bourse Julius Bär à Adrian Lang pour son projet de formation. / sfr

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