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Le nouvel ascenseur de la gare de La Chaux-de-Fonds ouvrira avec deux mois de retard

Prévue pour la fin de ce mois, l’ouverture du nouvel ascenseur de la gare de La Chaux-de-Fonds est repoussée de deux mois.

29 mars 2019, 11:20
/ Màj. le 29 mars 2019 à 17:30
Le chantier des ascenseurs de la gare.

«De qui se moque-t-on? Tout le quartier sud-ouest de la ville souffre de cet interminable chantier.» «Je plains les personnes qui doivent faire un détour par le Grand-Pont ou le sous-voie.» 

A lire quelques réactions sur notre page Facebook, la nouvelle du report de l’ouverture des nouveaux ascenseurs de la gare de La Chaux-de-Fonds ne plaît pas à tout le monde… Même si «la réouverture s’annonce spectaculaire» et en lien avec les festivités Unesco, comme on peut le lire assez vite dans le communiqué de la Ville.

Donc, ce passage pédestre – l’un des seuls entre le sud de la ville et son centre – ne rouvrira pas fin mars, mais «fin mai, début juin», avec deux mois de retard. Les ascenseurs seront donc restés fermés durant un an. Ouverts, ils montaient et descendaient au rythme d’un aller-retour par minute.

Planification «contrecarrée»

Lorsque le chantier devisé à près de 2 millions de francs s’est ouvert avec deux semaines de retard, l’an dernier, le conseiller communal Théo Huguenin-Elie disait son espoir de voir les nouveaux ascenseurs en fonction dès le mois de décembre, avant la fin globale du chantier.

Mais comme le montage des cabines va débuter dans quelques jours, on en déduit que ça n’a pas été possible. «La complexité du chantier a contrecarré la planification», concède Antoine Guilhen, l’architecte communal. «Durant les travaux, nous n’avons pas pu dissocier l’avance des parties escalier et ascenseurs.»

Cet été, les Chemins de fer fédéraux (CFF), qui financent l’opération à hauteur de 1,25 million de francs, ont voulu s’assurer que la mise à terre électrique se ferait dans les règles. «Et il nous a fallu deux mois, en mandatant un bureau spécialisé, pour le faire. L’hiver n’a pas permis de rattraper le retard pris.»

Des détours, puis le confort

«La Ville n’a pas l’habitude de collaborer sur un chantier avec les CFF, qui suivent des processus rigoureux auxquels nous avons dû nous adapter», explique Antoine Guilhen.

«Nous sommes conscients des désagréments causés par ce chantier à la population, et nous espérons que le confort des nouveaux ascenseurs fera vite oublier les détours qu’ont dû faire les piétons», déclare Théo Huguenin-Elie. 

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