«La perte de 500’000 francs de recettes lors du refus de la hausse fiscale en mai fait peser une lourde épée de Damoclès sur le Musée des beaux-arts du Locle», explique Christoph Künzi, président de la Société des beaux-arts et du Musée du Locle. «Car le groupe PLR/VL, à l’origine du référendum en défaveur de la hausse fiscale, a considéré comme une proie facile le Musée des beaux-arts pour traquer cet argent qui allait entrer en moins. Les deux autres musées, Le Château des Monts et les Moulins souterrains ont été moins visés, du fait qu’ils représentent des pôles touristiques relativement importants et font partie de l’ADN du Locle.»
Cette situation inquiète Nathalie Herschdorfer, conservatrice de l’institution depuis sa réouverture en 2014, après trois ans de rénovation. Travaux pour lesquels le législatif loclois avait accepté un crédit de 920’000 francs. Ce qui rend incompréhensible la mise sur la sellette du...