«Il peut continuer de pratiquer et on ne met pas son nom» dans les journaux et sur le web? «ça fait souci!», «Le nom du médecin et vite!», «Il faut un nom pour ne pas pénaliser tous les autres bons médecins qui travaillent bien», «Son nom est primordial, la population doit être informée», etc.
Sur les réseaux sociaux, le jour de la condamnation du médecin chaux-de-fonnier, les internautes revendiquaient, nombreux, et avec rage, le droit de connaître son identité. Leur obsession: éviter absolument de tomber, à leur insu, dans son cabinet. Toutefois, ce désir de connaître son nom ne peut en aucun cas être réalisé. D’abord parce que la présomption d’innocence persiste jusqu’au jugement définitif une fois les voies de recours de l’accusé épuisées.
Surveillance déclenchée
Ensuite, du fait que les médias sont tenus, dans ce genre de situations, de ne pas donner d’identité...