Vive les mariés! Les citoyens loclois et brenassiers ont accepté la fusion de leurs communes, ce dimanche, avec 82,45% de voix favorables au Locle (2020 oui et 430 non) et 70,82% aux Brenets (364 oui et 150 non).
La participation à cette votation a été bien plus élevée aux Brenets (58%) que dans la Mère-Commune (31%).
La commune fusionnée portera le nom du Locle, mais le nom des Brenets restera pour la localité. Elle comptera entre 11 100 et 12 000 habitants.
«Une grande satisfaction»
C’est avec «une grande satisfaction» que les Conseils communaux des Brenets et du Locle ont pris acte du résultat. «La consultation et l’implication de la population ainsi que des sociétés locales auront certainement été les vecteurs du succès de cette votation», écrivent-ils dans un communiqué commun.
«Désormais, les deux autorités peuvent mettre tout en œuvre pour préparer une entrée en vigueur sereine et harmonieuse de ce mariage au 1er janvier 2021», ajoutent-ils, rappelant au passage que les élections communales sont prévues le 25 octobre prochain.
Parmi les défis à venir, les deux exécutifs citent «l’évolution de l’économie suite à la récente pandémie, les problèmes liés à la mobilité,ainsi que les constructions de la future N20 et du RER cantonal».
Une première depuis 1900
Le processus avait été lancé en 2014. La dernière fusion de communes dans les Montagnes neuchâteloises remontait à…1900, lorsque La Chaux-de-Fonds et Les Eplatures avaient uni leur destinée.
Le mariage du Locle et des Brenets trouve son origine première dans une réflexion plus large, lancée en août 2011 par l’ensemble des exécutifs communaux des Montagnes neuchâteloises.
Un des quatre scénarios
Celle-ci avait esquissé quatre scénarios de fusion: une commune unique avec la totalité des dix communes, un rassemblement des six communes des vallées de La Brévine et des Ponts-de-Martel; un rapprochement de La Chaux-de-Fonds avec Les Planchettes; enfin, un mariage entre Le Locle et Les Brenets.
En 2014, trois communes du haut du canton (Le Locle, La Chaux-du-Milieu et Les Planchettes) avaient fait savoir qu’elles étaient opposées au principe d’une commune unique.