Les photographies du «Locle à la Belle Epoque», exposées à l’Hôtel de Ville dès ce week-end, exhalent le charme poétique des premières cartes postales, un peu floues, jaunies par les ans.
Toute une affaire
L’avènement du Kodak n’y changea rien, la photographie était toute une affaire dans les années 1900. On imagine le cérémonial auquel se sont pliés ces preneurs d’images exigeants: il fallait chercher le bon angle, la bonne lumière, le sujet qui fera mouche.
Rien n’est laissé au hasard dans ces clichés, considérés à l’époque comme des objets d’art. Caroline Calame, conservatrice des Moulins souterrains du Col-des-Roches et commissaire de l’exposition, décrypte ces vues du Locle en spécialiste de l’histoire locale: «Chaque cliché exigeait un temps considérable. L’observation attentive de certaines vues montre que les photographes se sont munis d’un escabeau ou d’une échelle.»
Les photographes Robert: une dynastie
Pour ce parcours réalisé dans le cadre des festivités...