Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Le jazz est une musique collective»

Le contrebassiste suédois Lars Danielsson clôt la saison des Murs du son, jeudi à L’Heure bleue. Entretien avec un adepte de la mélodie.

29 mai 2018, 00:01
DATA_ART_12181304

parlons un peu mélodie. Avec l’harmonie et le rythme, l’une des composantes essentielles de toute musique. Et pourtant, dans le jazz, son importance est une succession de hauts et de bas: énorme avant-guerre, à la base des immortels standards que les Jerome Kern, Georges Gershwin ou autres Cole Porter ont légués aux jazzmen (et women), des plus traditionnels aux plus avant-gardistes, jusqu’à aujourd’hui; un peu au second plan dans le bop d’après-guerre; à nouveau tout devant avec les Horace Silver, Benny Golson et les Hard Boppers des années 1950-60; inexistante ou presque dans le free pur et dur, et souvent presqu’oubliée chez nombre de musiciens contemporains, jazzeux ou se disant inspirés par le jazz: l’heure semble plus aux traits courts et répétitifs qu’aux longs développements.

Rien de tout cela avec Lars Danielsson, contrebassiste suédois et hôte, avec son quartet, du dernier concert des Murs du son, ce vendredi à...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias