La rumeur court parmi les résidents de Temps présent eux-mêmes: nichée derrière la place de l’Hôtel-de-Ville, la bâtisse qui abrite le home médicalisé dédié aux courts séjours est trop vieille. 117 ans, c’est un âge… Il va donc falloir abandonner cette véritable institution chaux-de-fonnière.
La rumeur est loin d’être infondée. Pour Temps présent, le choix est vite résumé: c’est soit la rénovation, soit le déménagement. «Ces deux projets, et leur financement, sont en début d’étude de faisabilité, et, pour l’instant, vraiment au point mort», déclare Marc Jean-Mairet, le nouveau directeur de l’institution. «La localisation d’un nouveau bâtiment est loin d’être concrète et certaine.» Car la balle est dans le camp du canton.
Assurer un avenir à Temps présent
Né au Locle, infirmier de formation, ancien cadre à l’Hôpital neuchâtelois et chez Nomad, Marc Jean-Mairet a quitté la mairie de Sonvilier pour assurer un avenir à Temps présent. «J’en fais un...