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Le grand-duc qui a eu la peau d’Eole

Un mât retiré l’an dernier à la suite des études d’impact.

22 mars 2016, 01:19
A European eagle owl prances in its new outdoor enclosure at the zoo in Duisburg, Germany, Friday, Jan. 30, 2015. Two of these in danger of extinction birds are newly hosted by the zoo. (AP Photo/Frank Augstein) Germany Zoo

Jeudi, il y a une dizaine de jours, 19 heures. Dans un champ à proximité de la montagne de Buttes, le biologiste Jean-Daniel Blant tend l’oreille. Un «hou hou ho» vient de retentir. Le hibou grand-duc, qui niche dans le coin depuis une dizaine d’années, chante à la tombée de la nuit. La présence du rarissime rapace nocturne a été l’un des éléments déterminants ayant poussé les promoteurs du parc éolien à retirer, dans le courant de l’an dernier, le 20e mât projeté à l’origine. Les pales auraient tourné à moins de deux kilomètres de l’aire du rapace.

«Le grand-duc est un oiseau très rare et extrêmement protégé. Dans le canton du Neuchâtel, nous avons trois à cinq couples nicheurs», explique le conservateur adjoint du Musée d’histoire naturelle de La Chaux-de-Fonds, qui travaille actuellement à un recensement des oiseaux nicheurs. «Il y a entre 100 à 140 couples en...

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