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Le FC Le Parc vivifie le quartier des Forges avec son école de foot

Aux Forges, quartier multiculturel, le FC Le Parc tient une place particulière. Des dizaines d'enfants, provenant de dizaines de pays, jouent au foot grâce à ce club. Et malgré des conditions de jeu difficiles. Plus de 120 enfants jouent sous les couleurs du FC Le Parc. «Mercredi après-midi, ça fait beaucoup de monde», confie Franco De Milito. Il entraîne les juniors F du club des Forges. En cette veille d'Ascension, ils ne sont qu'une vingtaine à suivre l'entraînement. La pluie tombe par intermittence. Les plus petits ne joueront pas. L'état du terrain les prive de ballons. Qu'importe! Ils se contenteront d'un coca offert par l'entraîneur. Les D, eux, sont sur le terrain et, sous les ordres de leur entraîneur, le sérieux prime. La pause photo leur offre l'occasion de plaisanter.

20 mai 2007, 12:00

La particularité du FC Le Parc, ce sont les dizaines de nationalités différentes des joueurs. «Nous sommes dans un quartier multiculturel», constate Manuel Feijo, l'entraîneur de la première équipe. «Les enfants, les nationalités, ils n'y prennent pas garde.» De passage, on ne peut toutefois que saluer le rôle joué par le club chaux-de-fonnier.

Le FC Le Parc compte plus de 170 membres, dont une cinquantaine d'adultes. Outre ses neuf équipes juniors présentes dans tous les degrés, il compte deux équipes actives en 3e et 5e ligues et une équipe de vétérans. Le club compte 11 entraîneurs bénévoles. Le comité fonctionne sans président. Le bénévolat? Franco De Milito et Manuel Feijo savent de quoi ils parlent. Ils ont pratiquement passé toute leur carrière au FC Le Parc. Le premier y a fait toutes ses classes, le second y est arrivé comme junior. Outre leur fonction d'entraîneur, ils sont aussi membres du comité. Le premier est responsable des finances, le deuxième est le coach Jeunesse et Sport du FC Le Parc.

«Trouver des bénévoles, ça devient très difficile. Les parents, une minorité suit. Plus les enfants grandissent, moins les parents suivent», disent les deux hommes. Par exemple, si 10 juniors F sont suivis par neuf parents, chez les B seuls trois ou quatre soutiennent leurs garçons.

«Chez les petits, il y a de très bonnes équipes», dit Manuel Feijo. «En championnat, nous avons chaque fois une équipe dans le premier degré et elles ne sont pas trop mal placées.» Un junior du Parc évolue aujourd'hui dans l'équipe des moins de 16 ans de Xamax. Deux sont dans les moins de 15 et trois dans les moins de 14 du FCC. Pour la présélection en moins de 13 ans, «quatre ou cinq sont dans le coup».

Quant à l'assiduité aux entraînements, elle varie selon l'âge. «Les petits, ils suivent facilement. Les grands, il y a des excuses.» A l'adolescence, il y a souvent des passions qui priment sur celle du ballon rond. La passion de Franco De Milito et Manuel Feijo, elle, est toujours intacte. Malgré tout. / DAD

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