Vidé de ses locataires en 2013, interdit au public l’année suivante, l’immeuble Doubs 51 n’a toujours pas été démoli, ni assaini.
Pour rappel, la bâtisse a été contaminée par des métaux lourds, cancérigènes et mutagènes, durant un demi-siècle, de 1956 à 1999 exactement, par son propriétaire Aimé Schmidlin, galvanoplaste de son état, aujourd’hui décédé (notre édition du 18 octobre 2012). Le pot aux roses a été découvert après son décès, une fois l’immeuble vendu par ses héritiers à l’entreprise Cyprès construction.
Procès en cours
«De concert avec le Canton, la Ville attend du propriétaire une remise en état garantissant la disparition totale et définitive de toute pollution», indiquait le conseiller communal en charge de l’urbanisme Théo Huguenin-Elie, il y a deux ans, le 25 mars 2014. Mais depuis, rien n’a bougé.
«Globalement, le dossier est au point mort», explique-t-il aujourd’hui. «L’immeuble est cancellé, nous sommes en attente d’une...