Silhouette découpée dans la pénombre ou flou pictural impressionniste… Que ce soit un couple de lynx surpris au pied d’un arbre ou un sanglier immortalisé en pleine course, les clichés de Neil Villard ne ressemblent guère aux traditionnelles photos animalières. Et pour cause. Son livre, «Crépuscules », tout en noir et gris, lui a valu quelques nuits blanches.
«Toutes les photos ont été prises entre le coucher et le lever du soleil, sans lumière artificielle ni piège photographique», explique ce jeune trentenaire, passionné de nature et de photographie.
Une longue quête
Durant quatre ans, ce Chaux-de-Fonnier, aujourd’hui installé à Chaumont, a rôdé dans nos forêts dès la nuit tombée, son matériel en bandoulière, sur la piste des animaux, et tout particulièrement du lynx. «Ça fait dix ans que je m’y intéresse», raconte-t-il.
Précisons, pour mesurer la difficulté de l’exercice, qu’il n’en a pas vu la queue d’un les trois premières...