Dès que l’on franchit le seuil de l’appartement de Claudio Bagnato, on se retrouve face à un immense poster des Guns N’ Roses. «Bienvenue dans mon univers», sourit le guitariste chaux-de-fonnier, installé à Saint-Imier. On entre dans son salon. D’autres posters, des guitares, un gros ampli Marshall et du matériel d’enregistrement donnent le ton. Sur un meuble trône un coffret DVD de Bruce Lee, sans doute un rappel du passé de karatéka émérite de notre hôte.
Le musicien, qui a écumé les scènes suisses et européennes avec les groupes Poison Heidi puis Silver Dust, est calme et souriant. Pourtant, il revient de loin. Le 30 décembre dernier, il était bien décidé à en finir avec la vie. «J’étais prêt à partir. Mais j’ai une bonne étoile, j’ai eu la force d’appeler les urgences psychiatriques», raconte-t-il d’une voix douce.
Du rêve au cauchemar
Cette presque tentative de suicide était l’aboutissement d’une...